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finalement je retourne sur over blog en version 2, vous me suivez toujours???
finalement je retourne sur over blog en version 2, vous me suivez toujours???
j'écris , je me rends compte que le blog, l'idée , est pour moi un réel PLAISIR, je n'irai pas jusque "besoin" mais plaisir oui.. je reste sur une sensation de partage, de moments.. les petits instants de la vie.. qui ça intéresse? je ne sais pas, les gens qui me connaissent peut-être? même pas...
je ne tiens pas de discours politisants, ni spécialement affichés, je crois qu'on voit mes directions mais ce n'est pas le bon endroit, en tout cas, pas pour moi d'exprimer ces choses-là.. je ne raconte même pas ma vie sentimentale, (en admettant que j'en aie une!), ou sexuelle (ce n'est pas forcément la même), ou.. je ne dis pas grand chose en fait, je m'en rends bien compte.. je me cache, je joue le clair-obscur à travers les mots des autres...
quelques flèches, trois griffes, un attendrissement...
l'émerveillement du monde, du petit grain du quotidien.
il est évident que mes photos parlent plus que moi.
du moins j'espère
bon we pascal!
j'imaginais les repas familiaux (j'ai fui très jeune les interminables répulsions des non moins interminables repas... l'agneau à peine né à peine mort et les flageolets, très peu pour moi!)
à la limite (seulement s'il faut jouer à la chercher!) les oeufs en chocolat, les cloches, les lapins dont on croque les oreilles dans un bruit de casse!!)
je n'arrive pas à mettre de la couleur sur ce blog, pourtant je n'envisage pas de vivre en n&b, je reste dubitative... peut-être parce que dehors c'est la tempête, le vent, la pluie et que du coup le monde s'assombrit? sans doute... mes états d'âme sont plutôt gais, les perspectives attrayantes... buh...ça va me faire du bien de quitter l'île.
ça fait toujours une bouffée d'air en plus dans les poumons
(j'entends déjà les ricanements à propos de l'air parisien pollué.. tout est symbolique, tout est une question de REGARD...)
Raoul Vaneigem : Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations, 1967 , l'anarchie individualiste..
c'est la "célébration" , 40 ans plus tard de cette Révolution... qui reste-t-il de cette jeunesse folle...
j'étais une enfant, pile à ce moment, dans ce chaos dont mes parents devaient se sentir loin, dans notre petite ville froide, née dans les mouvances de la révolte. j'aime bien l'idée, forcément.*
fille des barbelés, des pavés et de la Libération...
ha oui j'aime bien l'idée!
g
"Le Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations" s'inscrit dans un courant d'agitation qui n'a pas fini d'intriguer les sociologues et autres salariés de l'ordre établi. Partant d'une critique globale du vieux monde, il s'attache à dégager de la tradition du refus et de la contestation contemporaine les nouvelles lignes de force révolutionnaires.
"L'histoire offre aujourd'hui aux rêveries et aux passions de la subjectivité une chance de se réaliser dans la subversion totale de ce qui les nie. C'est pourquoi chacun est désormais embarqué dans un choix pratique entre la vie et la survie, choix qu'il manifeste en paralysant les mécanismes du pouvoir ou en s'y soumettant. La lutte contre la dictature de la marchandise se confond, en le radicalisant, avec le combat contre la coalition d'intérêts hostiles au projet de l'homme total : le pouvoir hiérarchisé, la religion, l'idéologie, le travail, les techniques de conditionnement, l'oppression policière et ses versions humanisées.
"Dans le même mouvement, elle fonde les conditions d'un renforcement des possibilités de création individuelle et de "l'autogestion généralisée".
"Raoul Vaneigem, né en 1934 à Lessines, dans le Hainaut, licencié en philologie romane, a été professeur de lettres. Il se consacre depuis 1960 aux activités de l'Internationale situationniste, mouvement qui existe depuis 1957 et qui groupe des partisans à Paris, Londres, au Danemark et à New York."
grand froid donc paresse... envie de faire des tas de choses et puis recroquevillée sous la couette, Léa plus vertueuse, il semble que "ça lui passe".. les mâles ont déserté la cour, sans doute par d'autres bestioles odorantes attirés... joie de partir à paris , revoir Bruno, errer dans les rues...
j'ai hâte.. je prépare un tout patit sac et des pulls chauds... mon imper... on s'en fout de la pluie même, Paris, ville des lumières étoilées, les cinémas, et les cafés.. envie de voir la pyramide du Louvres, la place des vosges... ça fait très provinciale, surfait, images éculées de trop de touristes béats..m'en fous, envie de Seine, envie du devant de la scène, envie tout court.
partir à l'aube, s'envoler
Lucrèce : De la nature des choses : « Toujours nous tournons dans le même cercle sans pouvoir en sortir … Tant que demeure éloigné l’objet de nos désirs, il nous semble supérieur à tout le reste ; est-il à nous, que nous désirons autre chose, et la même soif de la vie nous tient toujours en haleine. »
Il a raison Raffaele, ce n'est guère printanier.. je vais améliorer, promis...
Un petit coucou pour te souhaiter une belle virée en Toscane.....Ici, le temps sera pourri avec peut-être même de la neige mais peu importe, il y aura toujours le ciné . A propos, j'ai vu sur ton blog que tu n'a pas aimé Into the wild; je n'ai pas resenti les choses de la même façon , certainement parce que ce film a bien des résonnances en moi et qu'il me renvoie à ma folle époque des années 70; de plus, je crois que si Sean Penn a choisi d'adapter cette histoire vraie maintenant, ce n'est pas un hasard : il se retrouve lui aussi dans la quête personnelle de ce gars mais aussi certainement en tant qu'individu engagé contre Bush, il y voit une échappatoire à cette politique matérialiste désastreuse; je t'envoie l'une de ses interviews à propos de ce film:
Vous vous reconnaissez en Chris ?
Je pense que je m'y suis je reconnu en partie. C'est une aventure qui peut interpeller tout le monde. On partage, consciemment ou non, cette volonté de parcourir le monde et je voudrais que ce film encourage à ce type de réflexion, même si on en montre les dangers. Dans notre monde occidental, on a perdu le sens des rites de passage à l'âge adulte, ces rites initiatiques qui permettent de se connaître, d'appréhender nos limites et de goûter à la vie. C'est cette volonté universelle que j'ai voulu traduire en images.
Partir, est ce fuir la politique de Bush ?
Vous connaissez mes positions… Cependant, cette quête d'une vraie et authentique Amérique ne se fait pas par opposition (politique) à quelque chose, ni à la politique d'un pays. Un jour, le père de Chris m'a dit : "ce n'est pas qu'il voulait brûler sa maison, il voulait juste l'oublier, la mettre derriere lui et effacer ce qu'il ne voulait plus voir". Je crois que Chris voulait aussi découvrir les choses, les paysages vierges, au moment même où il les découvrait, sans se demander ce qu'il allait voir et apprendre. Aller de l'avant sans regarder en arrière...
Into the Wild permet donc à Sean Penn d’explorer quelques uns des paradigmes fondateurs de la psyché américaine - la renaissance par la conquête d’une terre promise, l’expérience mystique d’une confrontation totale à la nature, la liberté individuelle envisagée avec un certain fanatisme. Au centre pourtant, ce qui résonne est d’abord humain. Le roman familial de chacun, ses déchirures, ses métamorphoses, sa reconstruction par la parole. Enfin, l’importance primordiale du lien comme vecteur de sens à l’existence.